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La mer, sans se lasser, gronde dans la nuit, Comme un long train de fer, qui n'en finit pas. Seul dans le lointain, un pauvre phare luit Comme pour guider les pécheurs, pas à pas. La mer, lourd liquide infini d'unité, Très souvent cassée en morceaux, par ses vagues, Vient toujours mourir sur la plage bleutée, Râpée par le souffle du vent qui divague. Sur quel rocher, se repose la sirène Qui ne demande rien, mais qui reçoit tout Tu ne le sais que trop bien, tu es la reine, Qui, par l'âme et la pensée, nous suis partout. Tu es la consolation de tous les cœurs, Pauvres ou riches, des égarés du monde, Qui, sans honte, pleurent la fuite des heures. Tu les prends dans tes bras, les berçant sur l'onde. |
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